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Réflexion personnelle n° 4

REFLEXION PERSONNELLE N° 4

C’est avec la résurrection de Lazare que Jean présente le dernier signe par lequel Jésus atteste sa mission divine (Chapitre 11).

C’est aussi à partir de ce moment que les relations se dégradent sérieusement entre lui et les chefs religieux d’Israël. Avec le chapitre 12, se profile sur Jésus l’ombre de la mort. Il entre à Jérusalem acclamé par la foule… mais il avance sans illusion. Il est conscient de sa fin prochaine. Il en parle ouvertement : « la lumière est encore parmi vous, mais pour peu de temps » (Jean 12 : 35). Il invite à la foi :

« Croyez en la lumière, afin de devenir des hommes de lumière » (Jean 12 : 36).

Il parle aussi de jugement : « Celui qui n’accepte pas mes paroles trouve là ce qui le condamne » (Jean 12 : 48).

En lavant les pieds de ses disciples, le Maître donne un exemple bouleversant, une profonde leçon d’humilité et d’amour fraternel : « Faites comme je vous ai fait » (Jean 13).

 

C’est alors que Judas, l’un des disciples, s’éloigne du groupe pour aller le trahir en le livrant aux autorités. L’étau se resserre !

L’enseignement de Jésus se fait plus intime, plus profond : « Je suis le chemin qui conduit au Père » (Jean 14), « Je suis la vigne et vous êtes les sarments, sans moi vous ne porterez pas de fruit » (Jean 15). « Je vais vous quitter. Cela est préférable pour vous. Mais je vais vous envoyer l’Esprit qui sera votre guide intérieur. Vous le suivrez et votre tristesse se changera en joie (Jean 16).

Jésus prie pour ses disciples. Il leur révèle le sommet de son message : « Le Père veut que tous soient un, et que chacun partage sa vie divine (Jean 17).

On l’arrête dans le jardin de Gethsémané (Jean 18).

On le juge en hâte sur de faux témoignages et sous l’emprise de la haine. Pierre, dominé par une peur panique le reniera et fera ainsi l’amère expérience de la fragilité humaine. Jésus lui avait annoncé ces choses avant qu’elles n’arrivent ! La parodie de jugement s’achève dans la confusion. Jésus doit d’abord supporter le terrible supplice du fouet (Jean 19). Dehors, la foule insatiable et versatile poussée par les prêtres, réclame sa mort à Pilate, le gouverneur romain à qui revient la décision.

Pilate ordonne donc la crucifixion (Jean 19).

C’est le douloureux chemin du calvaire et le déchirement de Marie, sa mère. Il est là sur la croix, tandis que les soldats gouailleurs se partagent ses vêtements, réalisant sans le savoir une ancienne prophétie.

Il pousse alors son dernier cri : « Tout est accompli ! ».

Et c’est la mise au sépulcre, en hâte, le soir où commence le sabbat de la grande Pâque juive.

L’Agneau divin est immolé pour le péché du monde !

Le dimanche suivant, tôt le matin, Marie de Magdala se rend au tombeau (Jean 20).

Mais le tombeau est vide !

Pierre et Jean font la même découverte. Jean le premier croit cette incroyable nouvelle : Jésus est ressuscité comme il l’avait annoncé !

Marie de Magdala sera la première à le voir, à lui parler. Malgré le doute de Thomas, les disciples entreront dans la joie et le dynamisme de ce fait qui reste au cœur de la foi chrétienne : Jésus est bien vivant.

Une dernière apparition du ressuscité, une dernière pêche miraculeuse annonçant symboliquement et prophétiquement une autre pêche : la pêche de l’Eglise, la pêche des hommes aux filets de l’Evangile (Jean 21).

Pierre sera réhabilité en confessant son amour et son humilité. Jésus l’invitera à le suivre jusqu’au bout.

Ainsi se termine le témoignage que Jean, inspiré par l’Esprit Saint, a voulu rendre à Jésus de Nazareth, le Fils du Dieu vivant !

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