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Réflexion personnelle N°2

La parole est l’expression de la pensée. Lorsque nous parlons, nous livrons nos idées à nos interlocuteurs. De même, Jésus-Christ, « La Parole », est l’expression visible de Dieu (Jean 1 : 1-18).

Dieu a envoyé un homme, Jean-Baptiste, pour amorcer un mouvement de réveil spirituel extraordinaire, ceci dans le but de préparer le ministère de Jésus-Christ. Jean-Baptiste était un homme remarquable mais il a dit au sujet de Jésus : « Je ne suis pas même assez bon pour délier la courroie de ses sandales ! » (Jean 1 : 19-34).

Deux disciples de Jean-Baptiste, qui ont senti quelque chose de capital dans la personne de Jésus de Nazareth, se mettent à le suivre. L’un d’eux est André, le frère de Pierre, qu’il ira trouver pour lui annoncer sa découverte du Christ. L’autre n’est pas nommé mais tout laisse à penser qu’il s’agit de l’auteur lui-même, Jean l’évangéliste.

Deux autres hommes répondent à l’appel de Jésus : Philippe et Nathanaël. Avec Jésus, ils sont donc cinq qui forment une première équipe bien soudée.

Jésus commence à former ceux qui, par la suite, vont bouleverser le monde par la Bonne Nouvelle qu’ils auront la charge d’annoncer (Jean 1 : 35-51).

Jésus fait son premier miracle à Cana, lors d’un mariage : il change l’eau en vin (Jean 2 : 1-12).

Jésus n’est pas un homme mou et frêle, comme voudraient nous le faire croire certaines caricatures. Inspiré d’une colère juste, il chasse les marchands du temple de Jérusalem, il jette par terre leur argent et renverse leurs tables ! Il brûle d’indignation car le lieu d’adoration de son Père est profané. Déjà il commence à se faire mal voir par les autorités religieuses (Jean 2 : 1-25).

Cependant, certains personnages religieux éminents se posent des questions à son sujet. L’un d’eux vient voir Jésus de nuit (peut-être de peur d’être vu par ses collègues). Sa conversation avec Jésus nous montre que toute la religion et toute la connaissance du monde ne peuvent nous rendre justes aux yeux de Dieu. Il nous faut « naître de nouveau », décider de mettre notre confiance en Jésus-Christ, lui confier notre vie (Jean 3 : 1-21).

Les foules commencent à suivre Jésus et à quitter Jean-Baptiste. Mais celui-ci ne se sent nullement menacé par ces événements. Il explique aux disciples qui restent à ses côtés : « Il (Jésus), doit devenir plus important, et moi, je dois devenir moins important ». Jean-Baptiste savait parfaitement que Jésus de Nazareth était venu de la part de Dieu (Jean 3 : 22-36).

Au milieu d’une opposition croissante des autorités religieuses, Jésus quitte Jérusalem pour retourner chez lui, dans le nord d’Israël. En passant par une province du centre du pays, il s’arrête à un puits pour boire. Il faisait bien chaud. Jésus était assoiffé et fatigué. Il rencontre alors une femme du pays (Samarie) venue puiser de l’eau et engage la conversation. A la suite de cet entretien, un grand nombre de personnes croiront en Lui. En peu de temps, chacun reconnaît pour lui-même que Jésus est le Messie, le Sauveur du monde (Jean 4 : 1- 42).

Vous avez fait la connaissance de Jésus de Nazareth. On ne peut pas encore dire que vous le connaissez en tant qu’ami, mais il est évident qu’avant de devenir l’ami de quelqu’un, il faut du temps. Il faut bien se connaître !

C’est pourquoi, nous vous proposons de découvrir Jésus sous un autre jour en l’observant aux prises avec une opposition croissante de la part des religieux mais aussi des foules qui, jusqu’à maintenant, l’avaient acclamé comme Roi d’Israël. Jésus est déroutant, Il n’épargne personne ni dans ses discours, ni dans ses rencontres. Il est amour, oui, mais Il dit la vérité, ce qui ne plaît pas toujours.

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