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Le vrai visage de Jésus

 Il est apparu à ses contemporains comme un homme parmi les hommes. Mais Jésus n’a pas voulu qu’ils en restent à l’apparence. Il n’a pas voulu les tromper sur son identité réelle. Il ne fallait pas que les auditeurs l’ignorent s’ils voulaient comprendre ce qu’il disait. Presque vingt siècles ont passé et à travers les pages du Nouveau Testament le message extraordinaire résonne avec la même force…

 

Jésus est le Fils de Dieu

Il le dit à plusieurs reprises. Cette affirmation est la base de son enseignement. C’est elle qui nous avertit que sa parole n’est pas celle d’un obscur prêcheur de Galilée, mais qu’elle vient « d’en haut ».

Vouloir la gommer ou l’occulter, reviendrait à détruire la plus grande partie du Nouveau Testament et à vider de son sens ce qui en resterait.

Certains l’escamotent pourtant et ne veulent voir en lui qu’un homme comme les autres. Leur admiration et leur estime pour lui sont cependant bien réelles. Malheureusement, elle est dépourvue de toute logique. Jésus en effet consacra une grande partie de son temps à proclamer qui il était vraiment. Ses actes sont indissociablement liés à sa personne. Ne pas le considérer, c’est faire de lui un beau parleur et un illuminé, en aucun cas un homme admirable ou digne d’estime.

Il faut le dire très haut, le discours humaniste sur Jésus est de la pure « crétinerie » : il pèche par omission et débouche sur un non-sens.

Alors qu’il se montre plus discret sur d’autres points, allant jusqu’à ne les expliquer qu’à ses seuls disciples, Jésus n’a jamais négligé d’affirmer sa véritable nature.

Il l'affirme par ses paroles

Père : telle est l’expression qu’il utilise le plus souvent pour parler de Dieu. C’est d’ailleurs par elle qu’il commence la prière qu’il enseigne à ses disciples :

« Notre Père qui es aux Cieux… » II sait que lorsqu’il se nomme « Le Fils de Dieu », il choque les religieux qui l’entendent. Très sourcilleux dès qu’il s’agit de Dieu, ils le prennent alors pour un blasphémateur. Ils le condamneront à mort à cause de ces mots ! Pourtant, aussi dangereux soient-ils, Jésus les maintient et les répète souvent.

A l’époque, l’expression était utilisée au sens figuré. Ainsi, selon les Ecritures, tout croyant peut se prétendre « fils de Dieu ». Dans le langage courant, elle servait à désigner un homme remarquable. Mais Jésus la prend au pied de la lettre et ne laisse personne s’y tromper.

Le Nouveau Testament évite tout flou. Il précise que Jésus est « le Fils unique de Dieu ».27 Dieu lui-même intervient pour l’affirmer à la foule incrédule.28 Impossible de réduire l’expression à une banalité ou une généralité. Les ennemis de Jésus ne se trompent pas sur ce point. Ils comprennent très bien que cette affirmation est plus qu’une façon de parler. Ce n’est pas pour autant qu’ils y croient.

 

 

 

Il le démontre par ses actes

Tout le monde connaît ces histoires dans lesquelles des fous se prennent pour Dieu ou pour Napoléon. C’est vrai que n’importe qui peut dire n’importe quoi. Faut-il ranger Jésus dans cette catégorie ?

Etait-il fou ? Aussi curieux que cela paraisse, l’Evangile prend en compte cette objection et lui apporte une réponse :

« Beaucoup d’entre eux disaient : il est fou ! Pourquoi l’écoutez-vous ? Mais d’autres répondaient : un fou ne parlerait pas comme il parle et ne ferait pas ce qu’il fait. Un fou ne rendrait pas la vue à un aveugle ! »

Prévoyant les commentaires, Jésus accompagne ses paroles de signes : ce sont les miracles.

Dans plusieurs épisodes, on s’aperçoit qu’ils sont pour lui secondaires il ne les accomplit que pour prouver qu’il dit la vérité. II n’a rien d’un magicien. Souvent il agit en cachette et interdit qu’on en parle. Parfois même devant des personnes simplement avides de merveilleux, il refusera d’en faire.

Aujourd’hui, on se méfie. On cherche le « truc » ou l’explication rationnelle.

Que penser des miracles de Jésus ?

Disons d’abord qu’ils sont bien réels, puisque des historiens tels que Josèphe en parlent, les nommant des « choses extraordinaires». Aucun témoin de son temps n’a d’ailleurs songé à les nier.

Mais prouvent-ils qu’il est bien le Fils de Dieu ? Ne peut-on pas leur trouver une autre explication ?

C’est possible pour certains d’entre eux, mais ce n’est pas la majorité. Seule la puissance de Dieu peut expliquer la guérison des lépreux et surtout les résurrections qu’il opéra.

Il est à la mode de parler de maladies psychosomatiques. C’est ainsi que certains veulent faire de Jésus un psychiatre particulièrement habile. Entrons dans le jeu et posons trois questions :

– Comment Jésus aurait-il acquis des connaissances qui ne virent le jour que des siècles plus tard ?

– Alors qu’une psychothérapie demande au XXème siècle des mois, voire des années, pour être efficace, comment expliquer qu’elle ait agi quasi instantanément quand Jésus la pratiquait en   public ?

– Comment la psychiatrie peut-elle ressusciter des morts ou guérir de la lèpre ?

Les miracles sont le signe de la puissance de Jésus et du but qu’il poursuit. En guérissant les corps, il annonce qu’il veut aussi guérir les âmes en réconciliant les hommes avec Dieu.

Conformément à ses promesses, Jésus continue, dès l’Eglise primitive et jusqu’à nos jours, de confirmer son enseignement par des signes, des prodiges et des miracles accomplis en son nom.

Mais Jésus ne se fait pas d’illusion. Il sait que ses miracles ne seront pas forcément compris ni retenus.

Déjà les prêtres l’accusent de les faire au nom du Diable ! C’est pourquoi, comme preuve décisive qu’il dit la Vérité, il annonce sa résurrection.

Pouvons-nous nous fier aux témoignages de ses amis ?