Vivre autrement
« Ne vous amassez pas des richesses dans ce monde, où les vers et la rouille détruisent, où les cambrioleurs forcent les serrures pour voler. Amassez-vous plutôt des richesses dans le ciel, où il n’y a ni vers ni rouille pour détruire, ni cambrioleurs pour forcer les serrures et voler. Car ton cœur sera toujours là où sont tes richesses. »
« Les yeux sont la lampe du corps : si tes yeux sont en bon état, tout ton corps est éclairé ; mais si tes yeux sont malades, tout ton corps est dans l’obscurité. Si donc la lumière qui est en toi n’est qu’obscurité, comme cette obscurité sera noire ! »
« Personne ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra le premier et aimera le second ; ou bien il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Les soucis quotidiens
« Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n’est-ce pas ? Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d’entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie par le souci qu’il se fait ? »
« Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison vous-mêmes ? Comme votre confiance en lui est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : “Qu’allons nous manger ? Qu’allons-nous boire ? Qu’allons-nous mettre pour nous habiller ?” Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »
La relation avec les autres
« Ne portez de jugement contre personne, afin que Dieu ne vous juge pas non plus. Car Dieu vous jugera comme vous jugez les autres ; il vous mesurera avec la mesure que vous employez pour eux. Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton œil ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever cette paille de ton œil”, alors que tu as une poutre dans le tien ?
Hypocrite, enlève d’abord la poutre de ton œil et alors tu verras assez clair pour enlever la paille de l’œil de ton frère. »
« Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, de peur qu’ils ne se retournent contre vous et ne vous déchirent ; ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les piétinent.
Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvre la porte à qui frappe. Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui donne à son fils une pierre si celui-ci demande du pain ? Ou qui lui donne un serpent s’il demande un poisson ? Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc, votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous : c’est là ce qu’enseignent les livres de la loi de Moïse et des Prophètes. »
Cherchez le bon chemin
« Entrez par la porte étroite ! Car large est la porte et facile le chemin qui mènent à la ruine ; nombreux sont ceux qui passent par là. Mais combien étroite est la porte et difficile le chemin qui mènent à la vie ; peu nombreux sont ceux qui les trouvent.
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leur conduite. On ne cueille pas des raisins sur des buissons d’épines, ni des figues sur des chardons. Un bon arbre produit de bons fruits et un arbre malade de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits ni un arbre malade de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé, puis jeté au feu. Ainsi donc, vous reconnaîtrez les faux prophètes à leur conduite. »
« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Au jour du Jugement, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que nous avons été prophètes ; c’est en ton nom que nous avons chassé des esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles. Ne le sais-tu pas ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui commettez le mal !” »
Il mène à la vie
« Ainsi, quiconque écoute ce que je viens de dire et le met en pratique sera comme un homme intelligent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les rivières ont débordé, la tempête s’est abattue sur cette maison, mais elle ne s’est pas écroulée, car ses fondations avaient été posées sur le roc. Mais quiconque écoute ce que je viens de dire et ne le met pas en pratique sera comme un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les rivières ont débordé, la tempête s’est abattue sur cette maison et elle s’est écroulée : sa ruine a été complète. »
Quand Jésus eut achevé ces instructions, tous restèrent impressionnés par sa manière d’enseigner ; car il n’était pas comme leurs maîtres de la loi, mais il les enseignait avec autorité.
Jésus continue son œuvre
Jésus descendit de la montagne et une foule de gens le suivirent. Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui et dit : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! » Aussitôt, l’homme fut purifié de sa lèpre.*
Tous dans la foule, n’ont pas connu le bonheur du lépreux. Ni accepté les paroles de Jésus. Certains ont été poussés à continuer leur recherche, d’autres se sont perdus.
Si vous demandez autour de vous ce que les gens attendent de la vie, la plupart vous diront : Je veux la vivre à fond ! Et il y a beaucoup d’endroits dans ce monde qui vous proposeront de vous y essayer, que ce soit pour se former, faire carrière ou se distraire. On le sait tous, la clé de la vie, c’est de faire des plans d’avenir.
Pourquoi ne pas prendre en compte ce que Dieu vous réserve personnellement ?
La Bible dit ailleurs, « Ne mettez pas votre espérance dans des richesses incertaines, mais mettez-la en Dieu qui nous donne avec abondance pour que nous en jouissions. »
Avant de fermer ce livret et de faire des projets d’avenir, faites vous un réel avenir avec Jésus-Christ en pensant autrement, en agissant autrement et en vivant autrement au travers de ses paroles.
Chacun doit assumer les conséquences de ses choix.
* Vous trouverez le texte que vous venez de lire dans l’évangile selon Matthieu (du chapitre 4 verset 17 au chapitre 8 verset 3) dans la version en français courant du Second Testament publié par la Société biblique française.